Tapis en laine lavable en machine

Les tapis en laine : une valeur sûre !

Mondialement connue, la laine est un matériau utilisé depuis des centaines d’années. Au fil du temps, différentes sortes de laine sont apparues sur le marché. La laine, la laine de Nouvelle-Zélande ou encore la laine de Mérinos sont trois matières fréquemment utilisées pour la fabrication des tapis.


Tapis moderne

Acheter un tapis est un investissement

L’ achat d’un tapis peut être un investissement très rentable

Continent aux milles contrastes, l’Asie a marqué l’histoire de l’humanité grâce à son riche héritage culturel. L’art de la fabrication du tapis en est une parfaite illustration. Pratiqué depuis des millénaires par des travailleurs manuels acharnés, il a connu au cours des décennies plusieurs heures de gloire. Aujourd’hui, les tapis traditionnels, produits du savoir-faire asiatique attirent toujours plus d’adeptes. Ces derniers sont à la recherche de revêtements qui orneront murs, planchers ou sols intérieurs. En réalité, l’acquisition d’un tapis représente un investissement financier important mais les retombées financières peuvent dépasser les prévisions les plus optimistes. Car ce produit est un peu comme un dépôt en banque qui prend de la valeur au fil du temps.

Les tapis fabriqués à la main, de meilleures sources d’investissement

En matière d’achat de tapis, le bon sens voudrait que l’on choisisse un produit de qualité, susceptible de braver les rigueurs du temps. Le meilleur choix en cette circonstance reste le tapis fabriqué manuellement. Ce tapis, contrairement à un tapis cousu à la machine, se démarque par sa durabilité et sa fiabilité. En effet, il peut facilement durer plusieurs dizaines d’années, voire un siècle. Fait plus surprenant, sa durée de vie ne réduit pas sa valeur. Plus il subsiste, plus il acquiert une valeur inestimable. Il n’est donc pas exagéré de le considérer comme une source extrêmement profitable d’investissement. Le temps nécessaire à sa fabrication est naturellement plus élevé en raison de la méthode employée. Ces tapis réclament aussi plus d’énergie physique de la part des fabricants car la machine est mise de côté.

Travail méticuleux, concentration maximale, véritable passion, tels sont quelques-uns des adjectifs utilisés en rapport avec la conception du tapis cousu à la main.

Tapis vintage contemporain

Tapis vintage contemporain

Déterminer le type de tapis à acquérir

Il ne faut pas négliger le fait qu’il existe différents types de tapis confectionnés à la main. Qu’est-ce qui devrait donc guider le choix d’un acheteur pour maximiser son futur rendement ? Un ensemble d’éléments primordiaux. Le premier se rapporte au matériel utilisé pour la confection. Il faut privilégier un matériel de haute qualité comme la soie ou tout autre type de matériel connu pour sa fiabilité. Pour un tapis fait à la main qui se veut durable, il faut éviter les colorants artificiels. Des colorants naturels mettront plus de temps à flétrir. Un autre aspect à relever concerne la ou les couleurs du tapis. Il a été démontré que des tapis bigarrés acquièrent moins de valeur au fil du temps que des tapis présentant une seule couleur et un seul motif. Ces derniers offrent d’ailleurs une plus grande harmonie dans une habitation. La caractéristique des nœuds constitue un autre élément à considérer. En général, les tapis cousus à la main ont des nœuds clairement identifiables, le dessin apparaît nettement. En plus des éléments indiqués, la nature du tapis lui-même devra susciter l’intérêt de l’acheteur. Nourrit-il un quelconque doute quant à sa qualité ? Si tel est le cas, il ferait mieux de s’entourer d’experts pour éviter un mauvais choix.

Baisse de l’offre, très forte hausse de la demande

La fabrication de tapis persans est en net recul. Cela a produit une forte demande sur le marché. Les prix de ces tapis ont donc considérablement grimpé et constituent un champ intéressant à explorer. Certains tapis très anciens ont été vendus à plusieurs millions de dollars. Sans conteste, investir dans des tapis peut être synonyme de prospérité financière.


Tapis blanc

Histoire du tapis noué à la main

L’artisanat des tapis noués à la main est avérée dans les tribus nomades d’Orient depuis l’Age de Bronze et apparaît en même temps que l’art de tisser les vêtements. Il s’est transmis ensuite de génération en génération. Toutefois, les tapis étant faits de matériaux altérables, laine, poil de chameau, soie, coton ou chanvre, ils se sont mal conservés au fil des siècles.

Le tapis de Pazyryk

Le plus ancien tapis jamais découvert est le tapis de Pazyryk, du nom du site sibérien où il a été trouvé. En 1947, un archéologue russe, Sergueï Roudenko, l’a retrouvé dans la tombe d’un prince scythe. Il date du Ve siècle avant notre ère, et la glace dans lequel il était pris l’a miraculeusement conservé. Ses dimensions sont de 200 cm sur 183. Il représente, autour d’un centre en rosette, des cavaliers des steppes et une procession de cerfs. Son excellente exécution en fait un tapis qui n’a rien à envier à ceux vendus actuellement dans le commerce.On peut le voir au Musée de l’ermitage, à Saint-Pétersbourg.

Les experts s’accordent en général pour dire que cette pièce serait l’aboutissement d’au moins un millénaire d’expériences, ce qui ferait remonter la création du tissage à il y a 3500 ans environ.

Les tapis persans

Les plus vieux tapis persans découverts, en lanbeaux, remontent au IIIe ou au Ve siècle de l’ère chrétienne. Mais c’est sous les Safavides (qui régnèrent sur l’Iran entre 1501 et 1736) que les ouvrages persans sont exploités non plus par une production artisanale assurée par les tribus nomades, mais par une véritable industrie : des ateliers royaux existent alors à travers tout le pays.

Tapis vintage

Tapis vintage

Les tapis d’Arménie

Dès le VIIIe siècle de notre ère, l’écrivain et historien arabe Ibn-Khaldoun atteste de la présence de tapis arméniens apportés en tribut à la cour de Bagdad, et au XIIe siècle, Marco Polo les vante dans ses carnets de voyage comme les plus beaux du monde. Exécutés dans un pays à dominante musulmane, ils permettaient aux femmes, enfermées au foyer, d’exploiter leur créativité. Les plus anciens tapis préservés, en un petit nombre d’exemplaires, datent des XIIIe et XIVe siècles, et sont conservés dans les plus grands musées à travers le monde.

Le tapis d’Arbadil

C’est de l’époque savafide (1539, plus exactement) que date le plus beau tapis découvert à ce jour, à savoir le tapis d’Arbadil. Mesurant 534 cm sur 1152, il aura fallu trois ans à cinq tisserands pour le fabriquer. Des deux tapis d’origine, on peut trouver le mieux conservé au Victoria and Albert Museum de Londres et l’autre, qui a servi à réparer le premier, au Los Angeles County Museum.

Le tapis de Marby

Le tapis de Marby, qui date du XVe siècle, est l’un des plus ancien tapis conservés en Suède, et le musée de Stockholm conserve un beau tapis de chasse du XVIe siècle.

Le métier à filer

Primitif, le métier horizontal est celui qui est encore utilisé par les nomades, car il est facilement repliable et transportable lors de déplacements. Entre deux barres de bois sont tendus les fils de laine, dans le sens de la longueur. Deux pieux ancrés dans le sol, à l’extrémité de chacune des barres, maintiennent les fils tendus.


Tapis effet 3D shaggy multicolore Crazy Disco

Les labels de qualité? Votre référentiel!

Des tapis, il en existe des milliers. Des petits, des grands, des ronds, des rectangulaires, des tapis faits main ou fabriqués de manière industrielle. Tout existe, comme dans tout d’ailleurs. Mais comment dès lors les dissocier?
Les marques nous permettent de découvrir des modèles différents, les collections nous font voir de nouvelles tendances chaque année. Mais qu’en est-il de la qualité? Qu’est-ce qui nous permet de définir la qualité d’un tapis? Les labels de qualité sont là pour nous aider!